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ALICE ET SA FILLE LÉA, MARRAINE DE DJÉMILA

On est dans le sud de la France, pas très loin de Montpellier, de Sète. 
Poussan, petite bourgade ensoleillée. Au creux d’une jolie résidence, Alice trie des jouets, des vêtements. Léa dessine, choisit une robe. 

Alice est conseillère clientèle à la banque. Bientôt 35 ans. Léa est une élève de grande section de maternelle, tout juste 5 ans. Mère et fille. Fille et mère. 

Depuis quelques temps, Alice a fait le choix de parrainer une petite fille au Togo. Djémila, 6 ans. Depuis, c’est leur quotidien qui a changé. Un peu. 
Léa s’interroge, essaie de comprendre. Maman, pourquoi on l’aide ? 
Petite fille, seule, dans un orphelinat, en Afrique. Elle n’a rien. Ou pas grand-chose. 
Maman, pourquoi elle n’a plus ses parents ? L’occasion pour Alice d’ouvrir les yeux de sa fille à la condition des autres. 
Une prise de recul pour toutes les deux. Une mise en perspective pour chacune. 
Maman, je peux lui envoyer une Barbie ? 

Alice a entendu parler de l’association 1.2.3.TOGO il y a peu. Elle qui avait toujours voulu aider, n’a pas hésité très longtemps. 30 euros. Il y a des mois où c’est un budget, mais elle se débrouillera, elle veut être utile. Epauler quelqu’un. 

Elle avait envie de se lancer dans le caritatif depuis des années, mais elle n’avait pas confiance. 
Quelques questions légitimes. 
L’argent va-t-il bien aux enfants, intégralement ? Pourrai-je envoyer à ma filleule des jouets, des affaires ? 
Et des réponses assurées : oui, l’argent ira aux enfants, à 100 %. Oui, vous pourrez envoyer des petits paquets, des colis, des jouets, des vêtements. 

Aujourd’hui, Alice et Léa sont les heureuses marraines de Djémila. Pour Alice, c’est la consécration d’une profonde volonté de tendre la main. Pour Léa, c’est une ouverture sur le monde, sur les autres, l’apprentissage de ce que même parfois les adultes ont du mal à accepter. Donner sans rien attendre en retour. Juste donner. 

Elles ont déjà envoyé leur photo à leur filleule, une robe, un petit mot. Léa aime prendre soin de sa « copine d’Afrique ». Alice est devenue pour Djémila sa « maman blanche ». 

Elles auraient pu se contenter de remplir le petit formulaire. De mettre en place un virement. Mais Alice et Léa ont propagé la nouvelle de leur parrainage autour d’elles. 
On est dans le sud de la France, pas très loin de Montpellier, de Sète. 
Poussan, petite bourgade ensoleillée. 
Au creux d’une jolie résidence, Alice trie. Léa dessine. Et tous les voisins font de même. Adultes, enfants. Mère, père, fils, fille. C’est terminé de jeter. Ils préparent tous un colis à envoyer au Togo. Très bientôt. 

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