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PERRINE, MARRAINE D'ALIMATA

Petite c'était des rédactions. Plus grande, des dissertations. D'aussi loin qu’elle s'en souvienne, elle a toujours aimé ça. Écrire. Sur carte postale ou sur le coin d'une table, laisser ses doigts donner vie aux mots sur un clavier, sur le papier. Alors elle en a fait son métier. Écrire. Raconter. Assembler. Découvrir. S'intéresser. Dire. Expliquer. Communiquer. 

Perrine aime écrire sur mais aussi pour. Pour quelqu’un. C’est pourquoi elle a suivi une formation d’écrivain public. Aider les autres. Donner de son temps. Partager ses lettres. 

La journée, elle répond aux courriers de particuliers qui s’adressent au Premier ministre. Au Pôle actualités. Le soir, le week-end, dès qu’elle a un moment, elle écrit. Pour elle. Et pour les autres. 

« J’ai toujours voulu donner, du temps ou de l’argent, mais je n’avais pas assez confiance en une association en particulier. En plus, je me demandais si je devais aider des personnes en France ou à l’étranger ». Et puis, on lui a parlé de Grétah. Avec son association, c’était assuré, 100% des dons iraient aux enfants. 

Devenir marraine avec l'association 1.2.3.TOGO, au départ, c’était juste ça. Faire un don. Rien de bien concret. 
Et puis, quand elle l’a vue. Quand elle a reçu une photo d’Alimata, tout a changé. Perrine s’est sentie bouleversée. Quelque chose en elle s’est décalé, s’est ouvert. 

Comme elle le dit elle-même, elle écrit mieux qu’elle ne s’exprime à l’oral. Elle n’avait parlé à personne de son parrainage. Perrine a préféré écrire une nouvelle* pour dire à quel point être marraine l’avait convaincue. Émue. Un texte sensible, comme une déclaration d’amour au parrainage, au don de soi. 

Elle a voulu envoyer un colis à sa filleule. C’était facile de trouver de jolis petits cadeaux. Mais Perrine a aussi désiré envoyer un petit mot, pour dire à Alimata ô combien elle était fière d’être sa marraine. 
Touchée par cette petite fille. Impressionnée par sa condition. Empreinte de respect. Bouleversée par ce parrainage. 
Le colis est resté dans l’entrée, ouvert, pendant plus d’une semaine avant qu’elle ne réussisse à attraper son stylo et à trouver les mots. Cela ne lui était encore jamais arrivé. 

Devenir marraine avec l'association 1.2.3.Togo, pour Perrine, c’est bien évidemment faire un don, mais c’est aussi recevoir. S’ouvrir aux autres pour s’éveiller à soi-même. 
Et ça, ça n’a pas de prix. 

http://welovewords.com/perrinepiat

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